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bibliographie : les films

L'Homme Bicentenaire

Film de Chris Columbus, sorti en 1999.
Avec Robin Williams, Sam Neill...

 

 

 le synopsis

« En ce début du XXIème siècle où les progrès technologiques se sont généralisés, la famille Martin fait l'acquisition du tout nouveau robot domestique, le NDR-114. Ce nouvel appareil conçu poureffectuer les tâches ménagères n'est pourtant pas un robot ordinaire : Andrew fait preuve de créativité, et même de sentiments. Les Martin décident alors de le traiter comme un être humain, afin de lui permettre de développer cette particularité. »

      

Andrew
 

 

 

 les origines

En 1976, Isaac Asimov rédigeait la nouvelle « L'homme bicentenaire » (The bicentennial man) afin de l'intégrer à une anthologie de science-fiction devant célébrer le bicentenaire des Etats-Unis. Mais la nouvelle fut finalement publiée dans Stellar 2, anthologie composée par Judy-Lynn del Rey, et rapidement récompensée par les prix Hugo et Nebula.

En 1988, l'éditeur d'Asimov, Martin Greenberg, eut l'idée de faire romancer par Robert Silverberg, en collaboration avec l'inventeur des Trois Lois, certaines des plus marquantes nouvelles du Bon docteur, dont celle-ci. Quatre ans plus tard était publié « Tout sauf un homme » (The positronic man).

Parallèlement, les droits de l'histoire furent vendu au cinéma, et ce n'est que vers la fin des années 90 que les producteurs Gail Katz et Wolfgang Petersen relancèrent l'idée d'un film : « L'homme bicentenaire » (Bicentennial man).

Le film, sorti en 1999, est ainsi réalisé sous la conduite de Chris Columbus, avec Katz, Petersen et Laurence Mark comme producteurs, Nicholas Kazan pour scénariste, Steve Johnson et Norman Reynolds pour les effets spéciaux et les décors, et dans le rôle de Andrew NDR-114, un Robin Williams méconnaissable.

 

QUESTION

Pourquoi s'agit-il de NDR-113 dans la nouvelle et le roman, alors que le film mentionne NDR-114 ?

 

 mon avis

Je trouve que le film est globalement assez fidèle au roman de Silverberg, et suit l'esprit de la nouvelle d'origine. Un film calme, réfléchi, dépouillé diront certains, comme les textes de l'écrivain, mais il n'est pas besoin de plus pour ressentir les émotions qui se dégagent de Andrew tout au long du film. Un petit clin d'oeil avec la présence de Galatée, la seule exubérance du scenario.

Par contre, une fin qui me fait quelque peu tiquer : dans la nouvelle et le roman, Andrew est déclaré Homme Bi-centenaire avant de s'éteindre. Or, dans l'adaptation cinématographique, il s'éteint quelques secondes avant que son état d'être humain soit officiellement déclaré. Un choix qui laisse un goût amer, comme si le producteur n'avait pas osé aller aussi loin que l'avait fait Asimov cinquante ans auparavant...

 

« L'on est heureux de servir... »

 

 

 

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