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les planètes

Solaria le dernier monde spacien

Solaria fut le dernier des Cinquante Mondes Spaciens. La planète fut colonisée par les habitants de Nexon, située à seulement deux parsecs, environ trois cents ans avant la naissance de Elijah Baley, c'est-à-dire vers l'an 4700. Devant l'accroissement de la population de Nexon, les habitants les plus aisés émigrèrent sur la nouvelle Solaria avec une armada de robots qui se développa pour répondre à tous les besoins des humains. D'abord peu nombreux, ils prirent l'habitude d'être seul au centre de vastes domaines, et c'est lorsque la population augmenta, que les Solariens prirent leur indépendance par rapport à Nexon. Ceci leur permit de se stabiliser à environ vingt mille personnes... avec plus de deux cents millions de robots, soit un taux de dix mille robot par humain, le taux le plus élevé de tous les mondes !
 

Les robots faisaient tout, tandis que leurs maîtres vivaient le plus souvent sans objectif défini, sauf pour quelques uns qui osaient donner un sens à leur vie. D'autre part, les Spaciens évitaient en général les contacts physiques ; ce qui était à l'origine un moyen d'éviter des risques d'infections, était devenu à la longue une véritable appréhension. Mais sur Solaria, cette appréhension se conjugua avec l'orgueil d'être d'autant plus seul que le domaine était vaste, au point de devenir une véritable phobie, la moindre idée d'une main tendue pouvant produire une peur panique chez les Solariens. Au point que la reproduction était devenue entièrement artificielle et dénuée d'affection, ceci amoindrissant encore plus les liens familiaux et sociaux. Par ailleurs, la longévité exceptionnelle des Solariens et le peu d'interaction existant entre eux firent que la société se mit à stagner... puis disparaître. Ainsi que les autres Mondes Spaciens dans les siècles suivants.

En fait, tous les Solariens ne disparurent pas. Certains continuèrent à vivre, dans les souterrains des domaines, mutant peu à peu et développant de nouvelles capacité, qui furent redécouvertes par Golan Trevize et ses compagnons.
 

    


 
 
 

 

Galactographie

Solaria a un diamètre de seize mille kilomètres et tourne sur elle-même en un peu plus de vingt-huit heures terrestres, la numération de la durée étant identique à celle d'Aurora, et elle est la seule planète habitée de son système qui en compte trois. C'est aussi la plus excentrique.

Ce monde ressemble à la Terre, tant en atmosphère qu'en climat, mais sa proportion de terres fertiles est plus importante, et ses ressources minières plus faible que la planète-mère. Il y a un océan tropical ininterrompu ainsi que deux océans polaires. Sur un hémisphère, aux latitudes tempérées, un continent plus ou moins serpentiforme encerclait la planète, avec de chaque côté des baies parfois prolongées par un isthme étroit. Sur l'autre hémisphère, la masse continentale était séparée en trois parties dont chacune était plus épaisse dans la direction nord-sud que le continent de l'hémisphère opposé.

Le soleil d'Aurora n'est pas connu, mais la théorie de Yariff, éminent scientifique de l'Empire, démontre que les colonisations à partir d'un monde unique se font toujours de manière de manière uniforme dans toutes les directions. Donc, la distance de Solaria à la Terre est sensiblement la même que celle d'Aurora à la Terre, soit une distance d'environ quinze années-lumière.

 

 

Références

Le monde de Solaria fait partie de la suite des enquêtes de l'inspecteur Elijah Baley, avec son camarade Daneel Olivaw, dans Face aux feux du soleil. Un bref passage y est fait dans Terre et Fondation par Golan Trevize qui recherche le monde des origines. Vous pouvez également consulter la galactographie pour voir la position de ce monde dans la Galaxie et les mondes voisins.

 

 

 

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