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les planètes

Trantor la planète-capitale

Le Dr Susan Calvin était décédée depuis près de douze mille ans, l'inspecteur Elijah Baley depuis près de sept mille ans, quand les explorateurs humains parvinrent sur la lointaine planète Trantor, une planète parmi les centaines de milliers d'autres déjà colonisées à travers la Galaxie. Mais très rapidement, ce monde forma autour de lui une République de cinq planètes, puis, en quelques siècles, une Confédération trantorienne qui se transforma en Empire, un Empire qui engloba alors tous les mondes humains de la Galaxie : l'Empire Galactique.
 

Et pendant près de dix millénaires, cet Empire perdura, avec en son centre Trantor, un Monde Eternel qui vit se succéder de nombreuses dynasties, de nombreux empereurs. Mais celui qui resta dans les mémoires fut paradoxalement un des derniers, Cléon 1er, fils de Stanel IV. Peut-être parce qu'il côtoya le célèbre mathématicien Hari Seldon.

Avec le déclin de l'Empire, Trantor perdit son pouvoir, et les bureaucrates quittèrent ce monde, laissant derrière eux un peuple pauvre, qui morcela les bâtiments et les sols pour les vendre à d'autres mondes. La terre une fois mise à nue, elle fut cultivée, et les habitants devinrent des paysans, oubliant peu à peu d'où ils venaient.
 

     Trantor
Psychohistoire en péril
Donald Kingsbury
Folio SF, mai 2004

Pendant un temps, mais en vain, un monde voisin prit le nom de Néotrantor, son monarque tentant de faire renaître la gloire passée avec un sérail d'une vingtaine de planètes.

 

 

Galactographie

Trantor tourne autour d'un soleil blanc, situé au milieu d'un amas serré d'étoiles en plein coeur de la Galaxie, en bordure du noyau galactique, plus proche du noyau que n'importe quel autre système habité important.

La planète a un diamètre d'environ huit mille kilomètres, soit une superficie de deux cents millions de kilomètres carrés. Sa période de rotation est de 1,08 jour légal galactique, jour basé sur la rotation terrestre mais l'origine de cette terminologie étant perdue à l'époque de Trantor.

 

 

La cité unique

Quand Hari Seldon arriva sur Trantor, la planète-capitale dirigeait un Empire de vingt-cinq millions de planètes habitées dans la Galaxie. Sa propre population était composée de quarante milliards de personnes, dont la subsistance était assurée par la production agricole de vingt monde et une flotte de plusieurs milliers de vaisseaux spatiaux.
 

Au fil des millénaires, Trantor était devenue une unique cité qui recouvrait toute la surface de la planète : pas de mer, ni de lac, ni d'île, mais un unique océan d'acier qui donnait à la planète vue de l'espace sa teinte métallique. La Couverture se recouvrait par endroit d'herbe, de broussailles ou d'arbre, mais le vert ne parvenait pas à dissimuler les dômes hermétiques.

« La surface lisse de la planète n'était que métal brillant, indestructible, incorruptible » (Fondation et Empire, Denoël, 1976, page 80).

    

 
Seule ouverture de verdure : les deux cent cinquante kilomètres carrés de jardins où se dressaient le palais impérial ainsi que l'Université et la Bibliothèque galactique. Malgré les apparences, la cité unique ne recouvrait la planète que sur quelques étages, et près de quatre-vingt-dix pourcents de cet espace était utilisé pour le stockage des données, des informations, des documents... les quarante milliards de bureaucrates se partageant les dix pourcents restant pour vivre et gérer consciencieusement les vingt-cinq millions de mondes de l'Empire.

 

 

Les secteurs

Trantor était composée de plus de huit cents secteurs administratifs tels Hestelonia, Ziggoreth, Damiano... Dans les derniers siècles de l'Empire galactique, le secteur de Kan fut le plus puissant de tous, et aussi le plus stable ; mais sous le règne de Mannix IV, ce secteur du pôle sud se remilitarisa et tenta de fomenter un coup d'Etat à l'échelle planétaire.

Le secteur de Mycogène était un de ceux qui fournissaient les levures alimentaires à la base de la nourriture trantorienne. Le secteur de Dahl produisait la moitié de l'énergie consommée sur la planète, grâce aux gigantesques puits thermiques creusés dans les sols, le reste étant produit par des centrales solaires en orbite, des centrales nucléaires à fusion, ou encore des éolienne installées sur la Couverture.

 

 

Références

La planète Trantor est essentiellement mentionnée dans les romans du cycle de Fondation, même si quelques références apparaissent dans Les courants de l'espace et Cailloux dans le ciel. Le Monde Eternel est également présent dans la trilogie écrite par les émules, Fondation en péril, Fondation et chaos et Le triomphe de Fondation. Vous pouvez également consulter la galactographie pour voir la position de ce monde dans la Galaxie et les planètes voisines.

 

 

Question

Le nombre de Trantoriens est toujours fixé à quarante milliards (je suis persuadé d'avoir vu un des romans parler, une seule et unique fois, de quatre cents milliards de Trantoriens, mais je n'en trouve plus la trace...), ce qui pose deux problèmes.

D'une part, cela nécessite-t-il vraiment la production agricole d'une vingtaine de mondes ? Voici une réponse : on estime aujourd'hui, et avec les techniques agricoles dont on dispose bien sûr, qu'il faudrait trois Terre pour nourrir et subvenir aux besoins de six milliards de personnes ayant un niveau de vie et une consommation de type français. Pour quarante milliards, il en faudrait donc environ 7 fois plus, ce qui ferait vingt-et-une planètes. Sachant que la productivité agricole d'un empire galactique serait certainement beaucoup plus élevée que celle dont nous disposons, mais que, a contrario, la consommation de quarante milliards de fonctionnaires atteindrait des proportions pharaoniques, les deux éléments pourraient se combiner pour que l'information donnée par Asimov soit recevable.

D'autre part, une population galactique d'un trillion d'âmes et vingt-cinq millions de planètes induisent une moyenne de quarante milliards par planète ; or Trantor, qui a ce même nombre, est pourtant censée être la planète la plus peuplée de la Galaxie, ce qui pose problème.

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Petit rappel à propos de la traduction du roman « Fondation » :
  a million en anglais, correspond à un million en français,
  a billion en anglais, correspond à un milliard en français,
  a quintillion en anglais, correspond à un trillion en français.
Donc dans la version originale, twenty-five million inhabited planets a été traduit en vingt-cinq millions de planètes habitées, c'est correct ; la population de Trantor est de forty billion, ce qui a été traduit en quarante milliards, c'est également correct ; mais la population de la galaxie est de a quintillion, qui a été traduit en un quintillion, et c'est faux, car cela représente en fait un trillion en français.

 

 

 

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